Tom

Tom est un jeune homme d’une trentaine d’année.

Il est beau, charismatique et c’est un amoureux dans l’âme.

Il est de ces êtres qui agissent comme des aimants, ces gens qu’on a envie de connaître tant leur énergie est fédératrice.

Tom vit à San Francisco. Nous sommes en 1986 alors que l’épidémie de SIDA fait des ravages dans la communauté gay.
Tom est en train de mourir de cette maladie. On ne le verra pas dans le spectacle, mais on pourra créer son image grâce à cinq personnages qui s’adressent à lui :
Sa mère, Lynn, et son refus de l’idée que son fils puisse mourir.
Son infirmière, Margareth, usée mais investie dans le lien qu’elle crée avec ses patients.
Son grand frère, Robbie, qui n’a jamais accepté l’homosexualité de Tom.
Son compagnon, William, qui lui a transmis le virus.
Son premier amour, Scott, qui revient et demeure une histoire fantasmée et inachevée.

Sur scène, ces cinq personnages restent sur scène et s’adressent à Tom alternativement, recréant des moments de vie qu’ils ont eu avec lui… drôles, émouvants, simples.
C’est comme si la scène était la mémoire de Tom, qu’on avait accès à ses souvenirs éparpillés mais qui permettent de dessiner sa sensibilité, son humanité, sa construction, son visage même.

C’est une séquence particulière d’un documentaire sur l’épidémie qui m’a donné envie d’écrire ce spectacle.
Un mur couvert de visages de jeunes hommes morts du SIDA, un mur comme une page que l’on tourne et qui nous donne à voir une autre page avec tout autant de visages …Et puis, tellement de pages… Un livre avec des visages à l’infini cette épidémie… Avec ce sentiment que finalement je n’en retiendrai aucun… Alors, il fallait que j’en crée un qui les représenterait tous, que je le nomme : Tom.
Malgré son thème sombre, Tom est un spectacle optimiste, souvent drôle, humain. Il parle de l’évolution des êtres, de ce qui les rapproche, des liens indéfectibles, des unions pour toujours.
Il mise sur une collaboration entre comédiens et spectateurs pour créer le visage de Tom et le rendre finalement immortel.

Durée : 1h15 – à partir de 14 ans